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1. La Bouche : La digestion commence avec la mastication. Elle est essentielle pour faciliter le travail de l’estomac.
2. L'estomac : L’aliment arrive et se mélange à des sucs gastriques pour débuter la dégradation des protéines et des sucres simples. Notons que l'estomac ne peut contenir qu’environ 2 à 4 kg de matière à la fois. La digestion y est rapide (30 minutes à 2 heures), et le contenu passe dans l’intestin grêle même si l’estomac n’est pas plein, ce qui explique pourquoi des repas trop gros ou riches en amidon peuvent causer des troubles tel que des coliques ou ulcères.
3. L'intestin grêle : D’environ 20 mètres de long, c’est là que se produit la majeure partie de la digestion enzymatique (sucres, protéines, lipides). Elles décomposent les nutriments, qui sont ensuite absorbés. Cependant, les fibres passent largement intactes, car le cheval ne produit pas d’enzymes pour les digérer.
4. Gros intestin : c'est le cœur de la digestion des fibres, grâce à une fermentation microbienne. Le cæcum et le côlon abritent des milliards de bactéries et micro-organismes qui décomposent la cellulose et les fibres complexes en Acides Gras Volatils, une source d’énergie essentielle pour le cheval. Ce processus est lent (24 à 48 heures) et produit aussi des gaz et de la chaleur. Le gros intestin représente environ 60 % du système digestif, soulignant l’importance des fibres dans l’alimentation équine.
5. Rectum et excrétion : Les résidus non digestibles (eau, fibres restantes) sont évacués sous forme de crottins. La consistance dépend de l’alimentation et de l’hydratation

En résumé, la digestion chez le cheval repose sur un estomac petit mais rapide, une absorption limitée dans l’intestin grêle, et une fermentation massive dans le gros intestin. Une alimentation riche en fibres, donnée en petites quantités fréquentes, est donc essentielle pour respecter cette physiologie et éviter les problèmes de santé.